Accroissement de l’activité ou baisse des commandes, ils sont la variable d’ajustement des entreprises.
Ils font rarement valoir leurs droits, sans doute parce qu’ils pensent ne pas en avoir ou parce qu’ils sont trop vulnérables pour les faire respecter.
Ils, ce sont les intérimaires.
Selon les chiffres de 2018, ils sont presque 3 millions en France.
Certains bénéficient d’un CDI Intérimaire.
Ça ressemble à un progrès. Dans les faits, ce contrat n’apporte pas les avantages du CDI classique et fait perdre ceux de l’intérim traditionnel, comme la prime de précarité et le paiement des congés payés.
C’est pourquoi FO n’a pas signé cet accord.
Au contraire, FO continue à se battre pour améliorer les salaires et conditions de travail des intérimaires.
Autre combat : la réforme de l’assurance chômage.
Il faudra désormais travailler plus longtemps et sur une période de référence plus courte pour avoir droit au chômage.
Résultat : le montant des indemnités va mécaniquement baisser poussant certains intérimaires et saisonniers vers plus de précarité encore, au risque de basculer dans la pauvreté.
Pourtant, les intérimaires ont des droits et des aides spécifiques garanties par leur convention collective, comme les aides sociales : aides à la location et réparation d’un véhicule, aide au logement et à la garde d’enfants.
FO s’oppose à la fragilisation des plus précaires et réaffirme que la réponse passe par des politiques économiques qui garantissent des emplois pérennes, de qualité, avec des salaires décents,de l’entrée dans la vie active jusqu’à la retraite.
Vous avez des droits. Ne restez pas isolé.
Vidéo https://www.youtube.com/watch?v=ICN5NWvt_RA