Tracts
Accord prévoyance : en mai, ce sont les salariés qui paient !!
Face à un régime de prévoyance déficitaire, il a été décidé lors des négociations du 26 mars 2021 d’augmenter les cotisations du régime de prévoyance en passant de 0,82% à 1,08%, soit une revalorisation de 26%. FO ne s’est pas portée signataire de cet accord. L’effort fourni pour rééquilibrer le régime de prévoyance est plus important pour le salarié que pour l’employeur. Sur la base d’un SMIC mensuel (1 550 €), cela représente une augmentation de 2,71 € par mois pour le salarié.
Clause de désignation et taux plancher : des solutions pour une égalité entre les entreprises et entre les salariés
FO a proposé de remédier à certaines malfaçons du régime, en équilibrant l’effort entre employeurs et salariés. Certaines ETT (entreprises de travail temporaire) ne sont pas dans le régime de branche, faisant que le mécanisme n’est pas uniforme. Ce sont pour ces raisons que FO a demandé dès le début des négociations d’avancer sur une clause de désignation, qui permettrait de ramener toutes les ETT et leurs salariés intérimaires et CDI intérimaires sur un vrai régime de branche.
Aussi, depuis le début des négociations, FO demande que soit étudié un taux plancher, applicable à toutes les ETT. En fixant une cotisation à 1,08%, non seulement la répartition est déséquilibrée mais nous allons nous retrouver avec des employeurs qui ne vont pas verser le même montant.
Un taux plancher payé par les ETT sur un régime désigné permettrait de sécuriser le régime et d’assurer un maintien de l’effort de chaque partie au sein d’un régime unique.
Une solution de court terme et inégalitaire
Avec une cotisation fixée à 1,08%, le régime serait bénéficiaire (0,8 Md’€ en 2022) en suivant une projection optimiste. En cas de poursuite de la crise et/ou d’une progression de la montée en charge, le régime sera toujours déficitaire :
Simulation des résultats 2022 (taux à 1,08%) | |
“Sinistralité maîtrisée” | “Poursuite de la dérive” |
0,8 Md’€ | -22,8Md’€ |
Si la situation ne s’améliore pas, les interlocuteurs sociaux se retrouveront une nouvelle fois autour de la table en 2023 pour choisir entre une augmentation des cotisations et/ou une baisse de la couverture !
L’argent mis sur la table par le patronat pour masquer le déséquilibre de la part employeur/salarié est trompeur : la part employeurs va baisser de 60% à 53,50% et la part salariés va augmenter, passant de 40% à 46,50%. Pour FO, ce partage équitable de 60/40 ne devait pas être remis en cause, même à titre exceptionnel.
Parmi les solutions proposées, le patronat a adopté celle qui est la plus avantageuse pour lui, et les salariés se retrouvent à prendre en charge une partie plus importante du déficit.
FO n’a pas signé cet accord qui met à la charge du salarié un déséquilibre causé par la crise sanitaire, sans régler les problèmes de fond du régime de prévoyance. Pour notre organisation, cette solution ne suffit pas à sécuriser le régime : plus de réserves et de nombreux imprévus fragilisent le régime.
La majorité des OS ayant communiqué leur intention de signer, l’augmentation va s’appliquer à l’ensemble des salariés de la branche à partir du 1er mai 2021. FO ne manquera pas de surveiller l’évolution de la situation !
Contacts :
Béatrice CLUZEL – Responsable de branche 06.85.37.03.44
Mathieu MARECHAL – Responsable de branche 06.59.11.60.27
Vous avez des droits !!
Droits individuels du salarié intérimaire
Pendant vos missions, vous disposez en tant que salarié intérimaire des droits suivants :
- des mêmes droits et accès aux équipements collectifs (transport, restauration, tickets restaurant, douches, vestiaires…) que les salariés de l’entreprise utilisatrice ;
- d’être placé sous l’autorité et le contrôle du chef de l’entreprise utilisatrice ;
- de voir les règles en vigueur dans l’entreprise utilisatrice aussi s’appliquer à vous, intérimaire, en ce qui concerne :
- la durée du travail ;
- le travail de nuit ;
- le repos hebdomadaire et les jours fériés ;
- la sécurité et l’hygiène sur les lieux de travail ;
- les conditions d’emploi des femmes et des jeunes travailleurs.
Concernant la rémunération en tant que salarié intérimaire, elle doit être au moins égale à celle que percevrait (après période d’essai) un salarié de l’entreprise utilisatrice, qui est sous contrat à durée indéterminée, de qualification équivalente et occupant le même poste de travail.
SI VOUS CONSTATEZ UNE DIFFÉRENCE DE RÉMUNÉRATION (HORS ANCIENNETÉ), CONTACTEZ-NOUS !
Avantages et aides pour les salariés intérimaires
Vous ne pouvez pas bénéficier du CSE de l’entreprise utilisatrice mais…
BONNE NOUVELLE, CHAQUE ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE A UN CSE POUR VOUS !
Les CSE des entreprises de l’intérim sont les plus gros en France !
Vous avez donc le droit aux œuvres sociales comme :
- les voyages ;
- les chèques vacances ;
- … et plein d’autres choses.
Pour savoir quelles sont les ŒUVRES SOCIALES dont VOUS ÊTES BÉNÉFICIAIRES, renseignez-vous directement auprès de VOTRE AGENCE DE TRAVAIL TEMPORAIRE !
Vous avez besoin d’une aide d’urgence ?
Par exemple : votre voiture doit subir de trop grosses réparations et vous venez tout juste de commencer votre mission ?
CONTACTEZ LE FASTT (dispositif de branche) : le FASTT (fonds d’action sociale du travail temporaire) vous trouvera une voiture de location pour 10 €/mois pour vous permettre d’honorer votre mission.
Site internet : https://www.fastt.org/
Contacts :
Béatrice CLUZEL – Responsable de branche 06.85.37.03.44
Mathieu MARECHAL – Responsable de branche 06.59.11.60.27
InFOs Octobre 2020
PRIME COVID pour les soignants intérimaires : le combat continue !
Au printemps dernier, les services de l’Etat ont prévu une prime pour les soignants « en première ligne » contre le Covid. Les intérimaires en ont été expressément exclus. FO n’a depuis de cesse de combattre cette discrimination inacceptable !
La Fédération a fait porter par deux fois par sa Confédération un courrier au Ministre de la Santé afin d’abroger les règles discriminatoires à l’encontre des intérimaires et les privant de l’accès aux primes destinées aux personnels soignants.
FO continuera son combat jusqu’à obtenir satisfaction pour les intérimaires !
Le patronat et les OS majoritaires échouent à déréglementer le recours au travail temporaire
Le patronat de l’intérim (prism’emploi) a organisé une négociation en juillet pour « sauver » le secteur et faire une opération de séduction auprès du législateur et des entreprises utilisatrices en dérogeant aux grands principes qui protègent les salariés de notre branche sans aucune contrepartie favorable pour les salariés !
FO N’ÉTAIT PAS SIGNATAIRE, indiquant que cette négociation n’était pas de la compétence des interlocuteurs sociaux mais du législateur, et revendiquant un renforcement des moyens de se former sur de meilleures qualifications. Les services de l’Etat nous ont donné raison en refusant d’étendre cet accord qui souhaitait déréglementer le recours au travail temporaire.
FO CONTINUERA A DÉFENDRE LES SALARIES DE L’INTÉRIM POUR PRÉSERVER LEUR DROITS
Un secteur du travail temporaire convalescent
Comme beaucoup de secteurs d’activité, l’intérim a été durement touché par la crise sanitaire. Au moment du confinement, la chute d’activité a atteint brutalement 70%, touchant des salariés déjà précaires par définition. Depuis, l’activité se redresse peu à peu mais demeure très fragile.
Accord Santé
Mise en application du nouvel accord sur le régime santé :
- Hausse de la prise en charge de la chambre d’hospitalisation.
- Prise en charge jusqu’à (35 Euros et 3 fois par an) de la médecine douce.
FO EST SIGNATAIRE DE CET ACCORD.
Contact :
Mathieu MARECHAL
Responsable de branche
06 59 11 60 27
Accord COVID dans l’intérim
Un accord COVID donnant un « reste à charge pour les salariés » et un « reste à prendre pour le patronat »
L’idéologie libérale qui dirige notre pays a fragilisé notre industrie et notre système de santé. La pandémie du Covid déclenche une crise économique et sociale. Le Gouvernement s’est engagé dans la préservation des intérêts des entreprises – c’est-à-dire du patronat – en appelant les travailleurs à la solidarité.
Pour le patronat : vendre au son du clairon, jeter au son du canon
Dès le début de la période de confinement, le patronat a annoncé l’hémorragie : près de 3 intérimaires (ETP) sur 4 se retrouvaient sans activité. Le patronat s’était délesté de ses forces vives et réclamait le bouclier financier du contribuable.
Ainsi, le patronat a obtenu du gouvernement des prérogatives exceptionnelles, notamment la maîtrise de 10 jours de RTT et d’heures placées sur les CET. Ne reste à négocier que les 6 jours de congé payé permis par les ordonnances. C’est chose faite en ce 1er avril, le patronat du travail temporaire proposant pour prendre les 6 jours de congé payé des permanents. Farce ou attrape ?
C’est la première fois qu’un accord est présenté sans contrepartie. Le patronat est allé au bout de sa logique de « distanciation sociale » !
Pour FO, un objectif : le maintien du pouvoir d’achat des travailleurs !
Pour FO, cette crise doit appeler à la solidarité de tous… à commencer par celle du patronat :
- Dès lors que les conditions de sécurité sont réunies, les permanents disponibles doivent pouvoir poursuivre leur activité : soutenir les intérimaires, et répondre aux besoins particuliers des entreprises clientes en cette période. Fermer les agences constitue un non-sens au regard du rôle des permanents d’agence sur le marché du travail. Pour les permanents qui – de manière exceptionnelle – devraient être placés en activité partielle, FO demande le versement par l’employeur d’une indemnité complémentaire afin que le permanent conserve le montant de sa rémunération nette.
- Pour les intérimaires dont la mission a été interrompue par l’urgence sanitaire et qui doivent être placés en activité partielle (CTT et CDII), FO demande le versement par l’ETT d’une indemnité à hauteur de la rémunération convenue. Les intérimaires en intermission (à la fin du terme prévu pour leur mission) doivent bénéficier auprès de leur employeur de la garantie légale (GMMR), sans bénéficier de l’aide du contribuable.
Suivez une Organisation qui défend vos intérêts et vos droits !
Contacts
Mathieu MARÉCHAL • Responsable de branche FO Intérim • 06 59 11 60 27
Béatrice CLUZEL • Responsable de branche FO Intérim • 06 85 37 03 44
CRIT – Du 28 juin au 23 juillet, on vote FO !!
Elections Professionnelles 2ème tour du Comité Social et Économique du 28 juin au 23 juillet
Il est impératif de se mobiliser !
FO CRIT agit pour vous
Ce que nous revendiquons :
- FO revendique vigoureusement des augmentations collectives, notamment du taux horaire : Le salaire de base (brut) est la revendication prioritaire de FO car il est la base de notre net et de tous nos droits : retraites, chômage, Sécurité sociale, etc.
- FO exige une totale égalité de traitement entre les salariés en intérim et les autres ! Les intérimaires ont tout autant le droit aux congés exceptionnels et aux primes des accords d’entreprises et des conventions collectives partout où ils travaillent !
- FO revendique l’ouverture à tous les salariés la possibilité de profiter d’un CET, de primes d’intéressement et de participation !
- Prenant la mesure des reculs du CDI-i et de la non-reconnaissance des salariés intérimaires en matière de formation professionnelle, FO, dans la branche intérim s’emploie à construire des parcours professionnels (notamment par le biais de formations certifiantes capables de préparer aux emplois de demain…) !
- Des règles capables de préserver effectivement l’équilibre l’équilibre vie personnelle/ vie professionnelle et la santé des salariés ! Des représentants de proximité : seuls à même de relayer et de résoudre le problèmes concrets que vous rencontrez au quotidien !
- FO est le seul syndicat à défendre effectivement les droits des salariés intérimaires et des intérimaires en CDII ainsi que des permanents !
En votant pour FO, vous votez pour des acteurs engagés
Chaque voix comptera et la vôtre est précieuse !
CRIT – 2ème tour des élections CSE – du 28 juin au 23 juillet
Les élections pour le 2ème tour ont lieu du 28 juin au 23 juillet 2019.
Le vote se fait en majorité en vote électronique : le votant a reçu un courrier avec un code qu’il validera avec sa date de naissance.
Ce vote se clôture le 23 juillet
CDI Intérimaire : perte de salaire, manque de liberté, aucune reconnaissance…
Perte de salaire, manque de liberté, aucune reconnaissance… Voici les « avantages » du CDI Intérimaire !!
FO est le seul syndicat à défendre les droits des salariés en CDII, en ayant lutté contre ce contrat, et revendiquant de nouveaux droits pour ces salariés, comme la prime d’ancienneté.
Par ce contrat, les intérimaires sont privés de 21% de leur rémunération par rapport aux intérimaires en contrat de travail temporaire.
Ce contrat est trés avantageux pour les entreprises de travail temporaire et les entreprises utilisatrices mais pas pour les salariés.
Suite à un long combat juridique, le conseil d’état a donné raison à FO en 2018.
Les CDI-i n’ont aucune évolution de salaire. Ils sont promenés de mission en mission jusqu’à 50 Km de leur domicile pour avoir un salaire souvent inférieur à leur dernière mission.
Pendant leur inter- mission, ils peuvent perdre jusqu’à 40% de leur salaire !
Quel salarié accepterait ça ?
FO est le seul syndicat à proposer une amélioration pour ce type de contrat avec la reconnaissance d’un coefficient d’ancienneté et une vraie grille de salaire.
Vos correspondants dans les principales sociétés d’intérim
Des questions, une assistance, un conseil…
Voici vos correspondants dans les principales sociétés d’intérim