Âgés en moyenne de 32,5 ans, les intérimaires sont bien souvent seuls, isolés, dans l’entreprise sans y être complètement. « Et bien souvent, ils ne connaissent pas eux-mêmes leurs droits », regrette Mathieu Maréchal, venu à Belfort rappeler les problématiques du secteur (CDI intérimaire « qui précarise encore plus les salariés ») et les aides possibles, notamment via le fonds d’action sociale du travail temporaire.

Selon le responsable national, les intérimaires, « si difficiles à toucher », représentent aujourd’hui « un enjeu de développement » pour son syndicat. Surtout qu’à l’automne se profilent les élections professionnelles du secteur. Et que les dernières s’étaient soldées par un taux de participation de 2 %.

Aurélien BRETON